• Nous avons quitté Casablanca plus tôt que prévu car dans l'appartement que nous avions loué, nous n'avions pas accès aux chambres, seulement au salon marocain, avec des matelas en 90 com de large, mais tellement durs que cela a réveillé la sciatique d'Huguette ! Elle a été tellement enervée qu'elle a décidé qu'on lèverait l'ancre le soir même, soit vendredi soir au lieu de samedi matin à 5 heures.

     

    Aussitôt dit, aussitôt fait ! Et nous voilà en train de recharger la voiture, trouver un poste à essence pour faire le plein, et nous partons vers El Jadida où nous arrivons vers 21 heures locales ; j'ai cru que j'allais mourir de peur pendant tout le trajet, heureusement que je ne suis pas cardiaque ! On a tout eu : des voitures qui vous doublent en 3ème position pendant que vous êtes en train de doubler vous-même, des clignotants à gauche et je tourne à droite, c'est dur...

     

    Si vous voulez la mort de quelqu'un, emmenez-le faire un tour en voiture avec Huguette, surtout s'il est cardiaque, mais un conseil, faites-lui signer le testament avant de partir, vous êtes sûr de toucher la mise à l'arrivée !

     

    Arrivée à El Jadida, on regarde le guide du Routard pour trouver un hôtel, je téléphone, une chance, il y a de la place ; c'est l'Hôtel de Nice (non pas Brice) , il est situé en plein centre, et ce soir-là (on est vendredi) tout le monde est de sortie, je n'ai jamais vu autant de monde dans les rues, il en sort de partout !

     

    L'hôtel n'a pas de parking, le directeur nous indique un parking gardé à quelques pâtés de maisons. Nous nous engouffrons dans une rue qui devient de plus en plus étroite, jusqu'à devenir une ruelle où il y a juste 5 cm de part et d'autre de la voiture. Heureusement qu'Huguette a son diplôme du Paris-Dakar, ça sert !

     

    Le quartier nous paraît un peu glauque, les gens nous regardent avec beaucoup de curiosité, nous renversons les mannequins que les  commerçants ont sorti dans la rue (heureusement, les commerçants sont été adorables, ils nous font le guidage).

     

    On se regarde : "Tu es sûre que tu veux dormir dans cet hôtel ? Tu ne préfères pas qu'on descende à l'hôtel IBIS qu'on a remarqué en arrivant, en bord de plage ?

     

    Courage, fuyons, on file vers l'hôtel IBIS, l'hôtelier doit nous attendre encore !

     

    Nous avons enfin pu passer une VRAIE nuit dans un VRAI lit ! C'est le pied !


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  • Journée de repos, nous passons à la banque le matin, puis nous tournons pendant plus d'une heure et demie avant de trouver le supermarché Marjane, où nous achetons quelques bricoles, avant de rejoindre le Pacha, un hammam tenu par Miriem, que connaît Huguette.

     

    Là-bas, nous avons droit au grand jeu : hammam, gommage, enveloppement de boue, massage, puis shampooing et brushing pour moi tandis qu'Huguettte fait refaire sa couleur. Bref, nous passons tout l'après-midi à nous fair cocooner. Cela fait du bien après une journée entière passée dans la voiture...

     

    Il est 8h10 (heure marocaine) : nous sommes chez Youssef, le loueur de voitures, qui fait aussi agence de voyages. Huguette lui a commandé son billet d'avion pour son voyage retour sur Toulouse. Très gentiment, Abdul nous laisse utiliser sa connexion à Internet. J'en profite !

     

    Profitons-en pour faire un peu de publicité : si vous avez besoin de louer une voiture à Casa, ou d'un billet d'avion (ou d'un séjour), n'hésitez pas à contacter Abdul ou Youssef chez COASTCAR. Le numéro de l'agence : 022.79.78.93. ou Abdul sur son portable au 066.710.110.

     

    Nous avons prévu de partir de Casablanca samedi matin aux alentours de 5 heures du matin... pour essayer de rejoindre Tan-Tan dans la journée (plus de 800 kilomètres).

     

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, la suite, et le vrai début de l'aventure au prochain cybercafé.

     


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  • Journée de repos, nous passons à la banque le matin, puis nous tournons pendant plus d'une heure et demie avant de trouver le supermarché Marjane, où nous achetons quelques bricoles, avant de rejoindre le Pacha, un hammam tenu par Miriem, que connaît Huguette.

     

    Là-bas, nous avons droit au grand jeu : hammam, gommage, enveloppement de boue, massage, puis shampooing et brushing pour moi tandis qu'Huguettte fait refaire sa couleur. Bref, nous passons tout l'après-midi à nous fair cocooner. Cela fait du bien après une journée entière passée dans la voiture...

     

    Il est 8h10 (heure marocaine) : nous sommes chez Youssef, le loueur de voitures, qui fait aussi agence de voyages. Huguette lui a commandé son billet d'avion pour son voyage retour sur Toulouse. Très gentiment, Abdul nous laisse utiliser sa connexion à Internet. J'en profite !

     

    Profitons-en pour faire un peu de publicité : si vous avez besoin de louer une voiture à Casa, ou d'un billet d'avion (ou d'un séjour), n'hésitez pas à contacter Abdul ou Youssef chez COASTCAR. Le numéro de l'agence : 022.79.78.93. ou Abdul sur son portable au 066.710.110.

     

    Nous avons prévu de partir de Casablanca samedi matin aux alentours de 5 heures du matin... pour essayer de rejoindre Tan-Tan dans la journée (plus de 800 kilomètres).

     

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, la suite, et le vrai début de l'aventure au prochain cybercafé.

     


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  • C'est le jour du départ. Nous décollons (façon de parler) de Toulouse à 13h30, direction l'Espagne via les Pyrénées.

     

     

    Péage de Lestelle : nous attendons deux  plombes le ticket, on finit par lever la tête, et on aperçoit le ticket qui est sorti au niveau poids lourd ; question : "est-ce parce que nous sommes trop chargées (nous avons trois cantines sur la galerie) ? Va savoir, Charles...

     

    Tunnel de Bielsa, Huesca, Saragoza, Madrid, Malaga, Algeciras, à peu près 1300 kilomètres sur des autoroutes gratuites, nous avons roulé toute la nuit en se relayant, pour arriver à Algeciras mercredi matin aux alentours de 6h30 (et encore, parce que nous avons tourné plus d'une heure dans Marbella à cause d'une signalisation plus que défaillante).

     

    Petite anecdote : dans la voiture, nous avons écouté la radio espagnole. C'est le jour du match de Coupe du Monde France - Espagne. Toute la journée, les radios espagnoles vont rêver de voir l'Espagne triompher, en disant que l'équipe de France est fatiguée, que la plupart des joueurs ne sont plus tout jeunes, etc...

     

    Leur rêve prend forme lorsque l'Espagne marque le premier but (sur penalty si je me souviens bien). C'est l'apothéose !

     

    Mais lorsque la France égalise et prend le dessus, les commentateurs s'étranglent dans leur micro. Nous jubilons ! Pourtant Huguette a la double nationalité (française et espagnole). Mais là, c'est trop pour elle...

     

    Le premier bateau part d'Algeciras à 7h00, nous avons juste le temps de prendre notre billet, et en route pour le Maroc. Durée de la traversée : 2h30.

     

    Arrivée à Tanger aux alentours de 10h30, nous reprenons la voiture, attente à la douane (pourvu qu'on ne nous demande pas d'ouvrir les cantines, Huguette s'est rendu compte qu'elle a oublié les clés à Toulouse ! il va falloir scier les cadenas...)

     

    En une heure, toutes les formalités sont accomplies et nous partons pour Casablanca, où nous arrivons vers 15 heures (heure de Toulouse, ici, il y a 2 heures de moins).

     

    Je laisse le volant à Huguette pour entrer et circuler dans Casablanca... Je me rendrai vite compte que j'ai eu plus que raison... La circulation dans Casa ressemble à un véritable rodéo : je pense que la seule règle qui ait cours ici est : "il n'y a pas de règle". Tout le monde va partout, le clignotant est un objet inconnu, les piétons traversent partout et se jettent presque sur la voiture... J'AI PEUR.... et je ferme les yeux pour ne les rouvrir que lorsque nous sommes à destination. Heureusement, Huguette conduit de façon encore plus folle que les marocains, et ce n'est pas peu dire...

     

    Nous retrouvons Fayçal, un ami d'Huguette,  autour d'une place envahie par les pigeons et nous le suivons jusqu'à l'appartement de sa cousine que nous devons occuper. Problème lorsque nous essayons de rentrer la voiture dans le garage : ça ne passe pas, on va raboter le plafond avec les cantines...

     

    Seule possibilité, laisser la voiture dans un garage gardé et surveillé ; heureusement, Huguette a loué une voiture de location pour deux jours, et nous laissons la voiture chez Youssef, le loueur de voitures.


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  • C'est le jour du départ. Nous décollons (façon de parler) de Toulouse à 13h30, direction l'Espagne via les Pyrénées.

     

     

    Péage de Lestelle : nous attendons deux  plombes le ticket, on finit par lever la tête, et on aperçoit le ticket qui est sorti au niveau poids lourd ; question : "est-ce parce que nous sommes trop chargées (nous avons trois cantines sur la galerie) ? Va savoir, Charles...

     

    Tunnel de Bielsa, Huesca, Saragoza, Madrid, Malaga, Algeciras, à peu près 1300 kilomètres sur des autoroutes gratuites, nous avons roulé toute la nuit en se relayant, pour arriver à Algeciras mercredi matin aux alentours de 6h30 (et encore, parce que nous avons tourné plus d'une heure dans Marbella à cause d'une signalisation plus que défaillante).

     

    Petite anecdote : dans la voiture, nous avons écouté la radio espagnole. C'est le jour du match de Coupe du Monde France - Espagne. Toute la journée, les radios espagnoles vont rêver de voir l'Espagne triompher, en disant que l'équipe de France est fatiguée, que la plupart des joueurs ne sont plus tout jeunes, etc...

     

    Leur rêve prend forme lorsque l'Espagne marque le premier but (sur penalty si je me souviens bien). C'est l'apothéose !

     

    Mais lorsque la France égalise et prend le dessus, les commentateurs s'étranglent dans leur micro. Nous jubilons ! Pourtant Huguette a la double nationalité (française et espagnole). Mais là, c'est trop pour elle...

     

    Le premier bateau part d'Algeciras à 7h00, nous avons juste le temps de prendre notre billet, et en route pour le Maroc. Durée de la traversée : 2h30.

     

    Arrivée à Tanger aux alentours de 10h30, nous reprenons la voiture, attente à la douane (pourvu qu'on ne nous demande pas d'ouvrir les cantines, Huguette s'est rendu compte qu'elle a oublié les clés à Toulouse ! il va falloir scier les cadenas...)

     

    En une heure, toutes les formalités sont accomplies et nous partons pour Casablanca, où nous arrivons vers 15 heures (heure de Toulouse, ici, il y a 2 heures de moins).

     

    Je laisse le volant à Huguette pour entrer et circuler dans Casablanca... Je me rendrai vite compte que j'ai eu plus que raison... La circulation dans Casa ressemble à un véritable rodéo : je pense que la seule règle qui ait cours ici est : "il n'y a pas de règle". Tout le monde va partout, le clignotant est un objet inconnu, les piétons traversent partout et se jettent presque sur la voiture... J'AI PEUR.... et je ferme les yeux pour ne les rouvrir que lorsque nous sommes à destination. Heureusement, Huguette conduit de façon encore plus folle que les marocains, et ce n'est pas peu dire...

     

    Nous retrouvons Fayçal, un ami d'Huguette,  autour d'une place envahie par les pigeons et nous le suivons jusqu'à l'appartement de sa cousine que nous devons occuper. Problème lorsque nous essayons de rentrer la voiture dans le garage : ça ne passe pas, on va raboter le plafond avec les cantines...

     

    Seule possibilité, laisser la voiture dans un garage gardé et surveillé ; heureusement, Huguette a loué une voiture de location pour deux jours, et nous laissons la voiture chez Youssef, le loueur de voitures.


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